A l'ASBO on dresse le bilan : partie 2

 Football  Association Sportive Beauvais Oise   | Publié le par Alex
Crédit photo : Tribune Beauvaisienn

Nous nous sommes entretenus avec les co-présidents de l’ASBO Sylvain Reghem et Guillaume Godin sur la première partie de saison du club de football beauvaisien. Dans cette deuxième partie, les deux hommes forts de l’ASBO ont balayé toute l'actualité du club, évoquant la formation, la première partie d'exercice de la section féminine et la santé financière de l'ASBO.

Que retenez-vous de la première partie d’exercice des féminines de l’ASBO ?

Sylvain Reghem : Le parcours en Coupe de France est historique, créer un exploit d’aller au 2ème tour fédéral, c’est quelque chose, on en tire une conclusion plutôt positive. Il faut féliciter l’ensemble du groupe des féminines et son coach Abdelkader Sahnoun. A Beauvais, ça n’était jamais arrivé d’aller au deuxième tour. On en est bien contents car ça va laisser une trace pour les filles, pour leur coach, pour le club... 

Mais à côté, il ne faut pas se tromper d’objectif. C’est la montée en D2, on l’a affiché il y a presque quatre ans maintenant. On s’est dit que quand l’équipe masculine sera en National, il faudrait que les féminines soient en D2 dans le cadre du projet du club. Pour l’instant, elles sont un peu décrochées. Elles ont vécu une saison atypique aussi avec des suspendues, des cas de COVID, des blessures... On n’a pas non plus un effectif très élargi au niveau des féminines. On attend une deuxième partie pour elles un peu plus positive dans les résultats avec plus de régularité. 

Guillaume Godin : Elles ont fait un bon démarrage avec malheureusement un match contre Valenciennes où elles se font accrocher ici alors qu’elles doivent gagner. Ça a sans doute mis un coup psychologiquement en plus des incidents contre Calais. En championnat, on aimerait qu’elles puissent aller chercher la deuxième place synonyme de barrage, ce serait un beau challenge sur la deuxième partie de saison.

S. R. Tout est possible, l’ASBO va rejouer toutes les équipes de tête. C’est vrai que 7 à 10 points de retard, ça fait beaucoup, il ne faut plus se tromper.


Quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison au niveau de la formation ?

S.R. C’est mitigé. C’est sûr qu’on est moins dans une notion de compétition quand on parle de formation. Le point positif c’est qu’on a recruté un directeur technique Hervé Laronce. Un peu sur le tard, donc on a perdu un petit peu de temps en préparation. Il est actuellement en train de travailler sur son projet, ça ne se fait pas en un mois ni en deux mois. C’est un projet de longue haleine, ça travaille, on espère qu’il sera avec nous pour quelques années. On est toujours en manque d’éducateurs, c’est une certitude, il ne faut pas se voiler la face. Hervé Laronce a un rôle aussi de former des éducateurs et de recruter une équipe, donc ça avance.

Après si on parle uniquement des résultats, on aimerait que nos jeunes retrouvent tous le niveau Elite. Et voir avec l’ambition qu’on a donnée il y a 4 ans d’avoir dans les prochaines années des U17 et des U19 nationaux. On a des générations qui arrivent dans les U10/U11/U12/U13, c’est plutôt intéressant. Ici, on est en formation réelle et il y a beaucoup de qualité. On aura je pense de belles générations dans les 5-6 ans à venir.


Êtes-vous satisfait par l’affluence au stade Pierre-Brisson cette année ?

S.R. Disons que quand on a eu une première année avec 800 à 1000 personnes et qu’on joue devant 400-450 spectateurs cette année, non on n’est pas forcément satisfaits. Après, il faut se remettre en question aussi. Si les gens ne viennent pas ou moins, c’est peut-être que parfois ils n’y trouvent pas leur compte. Quand on perd quatre fois à domicile, ça n’attire pas les foules concrètement. Charge à nous de faire de belles prestations et d’aller dans le haut de tableau pour susciter les matchs à enjeux.


A combien s’élève le budget de l’ASBO cette année ? Et où en êtes-vous dans le projet du club de 100 partenaires ?

G. G. L’année dernière, on avait un budget d’1,4 Millions d'euros, cette année on est à 1,680 Millions d’euros.

Il faudrait avoir un budget de 2 millions en National 2 avec une structure comme on a aujourd’hui, ça permet d’avoir une meilleure longueur d’effectif notamment, il nous manque encore un petit truc. Les joueurs qu’on a recruté, on aurait pu les avoir en début de saison.

Les partenaires, cela suit son cours. La problématique que l'on rencontre, c’est qu’on ne peut pas animer comme on veut avec le COVID. On n’arrive plus à faire les soirées partenaires, c’était un gros moteur. Ça nous a un peu freiné. On continue chaque mois à signer des partenaires qui nous font confiance. Il faut qu’on puisse continuer à remettre en place notre stratégie et puis aller chercher les partenaires qu’il nous faut pour encore monter.