Dailly : "Un bon point pour rentrer dans la compétition"

 Football  Association Sportive Beauvais Oise   | Publié le par Bellovaque
Crédit photo : Tribune Beauvaisienn

L'entraîneur de l'AS Beauvais Oise nous a livré ses impressions après le match nul de son équipe à Sainte-Geneviève des Bois (1-1), pour débuter cette saison 2021-2022. 

Êtes-vous globalement satisfait de la prestation et du résultat ?

L'entame de match était un peu timide de notre part, notamment dans l'utilisation du ballon. Il a fallu que l'on encaisse un but à mon sens évitable, si on avait la grinta nécessaire pour être plus fort dans l'attaque du ballon. On a eu besoin de cet électrochoc pour que l'on puisse jouer, proposer quelque chose de beaucoup plus cohérent avec une maîtrise assez importante techniquement sur notre adversaire. C'est tout à fait logiquement que l'on est revenu au score. On aurait même pu l'emporter. C'est un premier match, les premiers repères, jouer en région parisienne son premier match à l'extérieur ce n'est jamais facile. En prenant en compte notre infirmerie, c'est un bon point pour rentrer dans la compétition.


Comment vous expliquez ce début de match timoré. Il y avait une volonté de jouer bas ? 

Que l'on soit bas ou que l'on soit haut, peu importe. C'est l'agressivité que l'on y met. On en a manqué. Sur l'ensemble du match, ils ont un centre et c'est un but, alors qu'on est devant notre adversaire. Si on fait les choses comme on a l'habitude de le faire, il n'y a aucun souci. On a finalement pas concédé de situation, sauf ce centre là qui malheureusement fait 100% de réussite pour eux. 


On a senti une équipe un peu émoussée dans le dernier quart d'heure...

On a fait une heure de temps fort. Revenir au score comme on l'a fait, en se procurant des situations derrière et en jouant assez haut, cela demande beaucoup d'énergie. Bien évidemment, à un moment donné c'est un peu plus difficile physiquement. Revenir au score à l'extérieur demande souvent beaucoup d'énergie. On ne peut pas faire 90 minutes au même rythme, c'était prévisible.