A l'ASBO on dresse le bilan : partie 1

Quel bilan sportif faites-vous de cette première partie de saison pour l’équipe fanion ?

Sylvain Reghem : Le bilan sportif est plutôt positif pour notre part malgré toutes les péripéties qui ont pu se passer. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on a eu quand même pas mal de problématiques sur les blessures, les graves blessures. Sur des situations qui ne nous ont pas donné le moral aux bons moments, on parle bien sûr de la blessure de Rodrigo, de celle de Mauquit où on perd notre meilleur passeur. On n’a jamais pu avoir la même équipe, le 11 de départ imaginé à la base.

Sportivement parlant, c’est plutôt pas mal. Maintenant, on espère que la deuxième partie de saison sera meilleure avec l’arrivée de nombreux joueurs au mercato, ce qui n’était pas prévu à la base.

Sur cette seconde partie de saison justement, quelles sont vos attentes ?

S. R. Nos attentes, elles sont d’être dans la continuité de la première partie de saison avec l’apport de nouveaux joueurs. On veut retrouver l’esprit gagne à Brisson déjà. Perdre 4 fois chez toi sur 8, c’est beaucoup trop. Notre attente, c’est de retrouver une forteresse à Brisson, ça c’est une certitude. A côté de cela, on a récupéré certains points à l’extérieur, des victoires à Haguenau, Bobigny, Saint-Quentin qui ont été très importantes. On veut également aller le plus vite possible vers le maintien. Dans le football ça va vite, concrètement des deux côtés on le sait. On veut distancer fortement, très rapidement, les 3-4 équipes les plus en bas du classement. 

Est-ce que tous les pépins qui ont jalonné cette saison font que vous êtes plus cléments avec l’équipe ?

Guillaume Godin : Non on n’est pas cléments, on serait aujourd’hui douzième, on dirait que le bilan est négatif. On n'est pas plus cléments que ça, on a réussi à faire abstraction malheureusement des péripéties qui sont arrivées, notamment l’accident très grave d’Eduardo Rodrigo. 

Maintenant on sait que pour eux ce n’est pas évident, que certaines périodes ne sont pas faciles à vivre. On a le sentiment de bien faire la part des choses entre ce qu’il peut se passer en dehors de l’équipe et ce qu’il se passe sur le terrain et on essaie d’être le plus justes possible.

Quel regard portez-vous sur le parcours en Coupe de France ?

S. R. C’est un vrai sujet qu’on a Guillaume et moi car statistiquement toutes les équipes qui ont fait un parcours en Coupe ont eu des difficultés en championnat. C’est un vrai dilemme car on est persuadés que si tu affiches à un moment donné l’objectif de remonter en National, faire un parcours en Coupe avec ton 11 de départ systématiquement, c’est peut-être pas la bonne formule.

On a un regard mitigé car je pense que sur ces dernières années à l’ASBO, la Coupe a laissé plus de traces que jamais. La grave blessure d’Eduardo Rodrigo c’est en Coupe de France que ça arrive, la blessure importante de Zakarie Labidi au deuxième match (NDLR : contre Waziers) également. On peut parler du traumatisme contre Thaon-les-Vosges même si ce n’est que du football.

Si on veut rester dans le positif, on a deux années de suite atteint les 16èmes et 32èmes finales. Pour autant ça a laissé beaucoup plus de dégâts que de joie.

G.G : Mais le regard que l’on a, c’est aussi le match de Chambly qui était super sympa et où on a passé un bon moment. Ca nous permet de voir aussi comment on se positionne et se mesurer à des équipes qui sont au-dessus.