ASBO : on fait le bilan avec les Présidents (partie 2)

Ce duo interne Laronce-Sahnoun a redonné une identité de jeu et obtenu des résultats (2 victoires, 5 nuls, 1 défaite) en championnat, est-ce une belle surprise pour vous de les voir réussir alors que la situation était difficile ?

Sylvain Reghem : La situation était difficile, elle était surtout brutale je pense, la décision qu'on a du prendre, qui plus est un lundi après-midi une heure avant la séance. C’était une situation très délicate.

Pour répondre, clairement oui on est satisfaits. Est-ce que c'est une surprise ? Non, parce que si on a fait ce choix de mettre Hervé Laronce et Abdelkader Sahnoun, c’est qu’on connaissait les valeurs des deux personnes. Après Hervé Laronce a un parcours assez important, assez intéressant. Il a eu en charge l'école de football à QRM, les U19 Nationaux à QRM. Il a un parcours également en tant que joueur professionnel, il n'est pas chez nous par hasard. 

Guillaume Godin : Ça prouve qu'il y a de la ressource dans le club. Avec un petit peu de recul, on se dit qu'on reconfie l'équipe fanion à une force interne qu'on a et ça fonctionne plutôt bien. Donc c'est plutôt rassurant sur la manière dont on a organisé le club.

Un petit mot sur Lucas Boufflers, le nouveau préparateur physique.

S. R. C’est un garçon qui travaillait déjà avec Kader chez les Féminines. Il avait déjà été proposé il y a un an mais il y avait Tahar Tailloul qui était en place donc il n'y a pas eu de suite là-dessus. C’est un garçon qu’on a découvert, très sérieux dans la lignée de Hervé et Kader. C’est une autre méthode de travail avec laquelle les joueurs ont adhéré.

Justement, on sait qu'il a amené un peu de modernisme avec un travail beaucoup plus individualisé. On note que l'ASBO, sous l'ère Sébastien Dailly est très en retard dans le domaine des nouvelles technologies...

G.G : Oui c'est vrai. C'était une volonté car le staff considérait qu'on n'avait pas besoin d'outils comme ça, qu'on avait une autre méthode et que nous n'en avions pas besoin. Maintenant, on écoute, on observe ce qu'il se fait ailleurs. On sera amené certainement à s'équiper un peu car les joueurs sont demandeurs et ont envie de travailler avec ces méthodes-là.

Je pense que c'est important car cela permet d'avoir des données qu'on ne peut pas avoir juste en regardant un match. Aujourd'hui, il y a un staff qui a une autre méthode et ils nous sollicitent pour les équiper le plus rapidement possible. A terme, ça va évoluer.

Après cette première partie de saison, quels objectifs vous êtes-vous fixés ?

S. R. Nous ce qu’on voudrait maintenant, c’est sortir de cette zone délicate au plus vite pour ne pas se mettre de pression en fin de saison et pouvoir progresser. On ne peut imaginer mieux qu’une 4-5ème place.

G. G. Voilà l’idée c’est de faire comme l’année dernière même si c’est un peu frustrant. Arriver au mois de janvier. On ne veut pas se retrouver à maillocher pour ne pas descendre avec l’équipe qu’on a et le budget qu’on y a mis, ça serait quand même incroyable.

S.R. On est confiants sur le fait qu’on va se sortir rapidement de cette situation. C’est un objectif qu’on a fixé aux joueurs, sortir de cette zone là et préparer la saison suivante.

Concernant le mercato, est-ce que ça va bouger ?

S.R. Sakho est parti d’un commun accord, il peut y avoir encore quelques départs. Mais ça ne bougera pas en recrutement, on va être clair. Il peut y avoir encore quelques départs pour être tout à fait honnête.

Le souhait est de se délester encore de joueurs qui ont été empilés à un même poste. On a 4 attaquants de pointe… Là, on en a qui est parti d’un commun accord, il faut le préciser. Et puis, on regarde avec un ou deux autres joueurs comme Mehdi Jaki ou Corentin Lemaire pour également qu’ils puissent s’épanouir ailleurs puisqu’ici ils ne joueront pas…