Beauvais prêt à partir au combat avec Sahnoun et Laronce

 Football  Association Sportive Beauvais Oise   | Publié le par Bellovaque
Crédit photo : ASBO

Hervé Laronce (Responsable technique de la formation) et Abdelkader Sahnoun (Responsable des Féminines) ont remplacé en début de semaine Sébastien Dailly en arrêt maladie et Tahar Tailloul, qui ne souhaite pas diriger les séances en l'absence de Sébastien Dailly. Accompagnés d'Ilyas Louraoui (Entraîneur des gardiens) qui fait la liaison entre les deux staffs, le nouveau duo intérimaire sur le banc de l'ASBO compte bien apporter un second souffle au groupe, le temps de cet interlude.

Comment s'est déroulée cette semaine ? 

Kader Sahnoun : Les présidents nous ont rapidement demandé de reprendre l'équipe, dès lundi. On est au service du club avant tout. La semaine s'est très bien déroulée. On fera l'intérim jusqu'à ce que les présidents nous disent d'arrêter. Il n'y a pas de date fixée. 


Comment on prépare et gère ça au pied levé ? 

Hervé Laronce : C'est une situation particulière, mais les joueurs sont comme nous des salariés du club. Il y a une situation temporaire mise en place. Nous on s'appuie sur l'existant, on a conservé le même nombre de séances, le même rythme de travail. Après, sur le jeu il y aura peut-être quelques petites options différentes. Pour les joueurs, c'est une semaine de travail classique. Pour nous, cela change un peu nos emplois du temps, mais rien de dramatique. Le contact avec le groupe s'est fait simplement, les joueurs nous côtoient assez régulièrement. On n'est pas des inconnus. 

K.S : C'est l'avantage, on connaît les joueurs, on a vu les matchs. 

Qu'est-ce que vous avez le temps d'apporter en quelques jours ? 

H.L : On ne va pas réinventer le football. C'est plus dans le management des hommes, la mise en place des exercices, le dialogue, la communication, il peut y avoir des choses réellement différentes. Dans les mots, les attitudes, des petites choses que l'on modifie vraiment à la marge, parce qu'on ne veut pas instaurer quelque chose qui ne va peut-être durer que huit ou quinze jours.


Comment vous analysez le début de saison de l'équipe ? 

H.L : Pour moi ce qui contraste, c'est les performances sur les matchs de préparation et lorsque la compétition a démarré, les choses se sont contrebalancées... Ma véritable question c'est pourquoi on est passé d'un tout en réussite et efficace à tout un peu moins bon, un peu moins fort, un peu moins vite. On n'a pas les éléments sur l'ensemble de la préparation. Sans être au cœur des choses, c'est difficile de savoir. Sur 90 minutes, on peut avoir une idée ponctuelle mais la vérité n'est pas seulement sur les 90 minutes, mais aussi sur tout ce qui s'est fait dans la semaine, le match précédent, l'état de forme, l'état de confiance... 

K.S : On a aussi eu de nombreux blessés depuis le début de la saison. C'est quelque chose qui joue également. Ça réduit l'effectif, les choix. C'est plus compliqué. 


Vous ne sentez pas l'équipe touchée psychologiquement ?

K.S : Non. On sent les garçons soudés, souriants, motivés. On voit des joueurs se donner à l'entraînement. On va partir au combat. Les joueurs vont tout donner. Je n'ai pas senti des joueurs qui trichaient. Ils se sont donnés tout au long de la semaine. 


Il y a une réflexion sur l'aspect défensif. C'est le principal problème de cette formation depuis le début de la saison, qui fait preuve de fébrilité dans ce secteur. 

H.L : Moi qui suis de formation défensive, je sais qu'on met en avant les défenseurs lorsqu'il y a des soucis défensifs. Je pense que c'est un problème qui est global, au niveau de l'organisation et des efforts collectifs. Tout le monde doit être concerné par le replacement défensif. On doit avoir un groupe qui doit retrouver un peu plus de compacité, être plus compact notamment à la perte du ballon. On a souvent un temps de latence entre la perte du ballon et la réaction pour se replacer.