E. Devich : "On les a dominés deux fois, c'est très frustrant"

 Rugby  Beauvais Rugby Club   | Publié le par Alex

L'entraîneur des avants du BRC Esteban Devich s'est confié à notre média concernant l'issue du barrage d'accession en Nationale 2 contre Lannemezan. Entre frustration et satisfaction, le coach argentin a également dressé le bilan de la saison de la Red Army.

Que retenez-vous de cette double confrontation contre Lannemezan et notamment l'issue du match retour ?

On les a dominés deux fois, c'est très frustrant. Depuis longtemps, je courais derrière une victoire dans le Sud-Ouest. Et le match est fini et je ne me rends pas compte qu'on a gagné dans le Sud-Ouest quand même. C'est vraiment rageant de voir que l'avenir de notre club s'est joué sur un tir au but. En plus que ce soit aussi Pierrot (Fitan) qui marque l'essai refusé et qui rate le tir au but après, c'est dur... 


Racontez-nous comment vous avez géré le cas Clément Drahonnet (NDLR : titulaire contre Lannemezan au retour), c'était un peu la petite surprise !

Il s'est fait opérer 6 semaines avant le match retour. Il a voulu jouer le match aller pour son dernier match à Brisson mais il n'a pas eu le feu vert médical. Il a passé une échographie lundi ou mardi avant le match retour qui s'est avéré concluante. On ne l'avait pas annoncé car tout compte. En plus Clément, en dehors d'un coup de pied raté, il a tout enquillé. Ca nous a donné beaucoup de sérénité et après c'était une forme de justice qu'il puisse jouer son dernier match avec une victoire dans le sud-ouest, même si elle est tronquée par ces tirs aux buts.


Quel bilan plus global tirez-vous de cette saison ?

Le bilan est hyper positif, après c'est triste sur la fin, c'est cruel. L'équipe était très réduite au niveau de l'effectif, on a perdu quelques joueurs au cours de l'année. Il n'y a pas de système de joker médical chez nous. On a réussi quand même vite à se qualifier, au mois de janvier on savait qu'on était qualifiés. On a bien vu que sur les barrages, on était en forme même s'il nous manquait beaucoup de trois-quarts. C'était important sur les barrages d'être bien et on l'a montré.