Le Beauvaisis Dodgeball Club veut évoluer

 Dodgeball  Beauvaisis Dodgeball Club   | Publié le par Alex
Crédit photo : Beauvaisis Dodgeball

Créé il y a 4 ans, le club du Beauvaisis Dodgeball Club met en avant la discipline peu connue du Dodgeball au gymnase de Bresles. Porté par l’Agglomération du Beauvaisis et des sponsors beauvaisiens, le club cherche dans les prochaines années à s’implanter dans la ville-préfecture.

Le vice-président du club Julien Vasseur nous a présenté le club « des Betteraves » et la pratique du dodgeball.

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter cette discipline ?

Le dodgeball est une discipline anglophone qui vient des pays anglo-saxons et qui est beaucoup pratiqué en Angleterre. C'est l'équivalent du handball chez nous là-bas. Le dodgeball reprend les concepts de la balle au prisonnier que tout le monde pratiquait à l’école même si les règles sont différentes.


Justement, quelles sont les principales règles de la discipline ?

Il y a deux équipes de 6 contre 6 qui s’affrontent avec 5 ballons sur le terrain. Le but est d’éliminer l’équipe adverse en touchant les adversaires. On joue sur un terrain de 8 mètres sur 17, l’équivalent d’un terrain de volley et on joue sur la largeur d’un terrain de handball.


On joue généralement 2 mi-temps de 15 minutes avec à chaque fois des manches de 3 minutes. On a 3 minutes maximum pour éliminer toute l’équipe adverse. Dans une mi-temps, on effectue autant de manches possibles dans le temps imparti. Et c’est l’équipe qui gagne le plus de manches qui est désignée vainqueur.

Le dodgeball est un des rares sports mixtes qui existe. Il y a 3 catégories en adulte, une catégorie mixte 3 femmes et 3 hommes, une catégorie uniquement féminine et une catégorie open. Les piliers de la discipline qu’il faut retenir, c’est la mixité et le fair-play.


Comment est implanté le dodgeball en France ?

C’est une discipline qui monte avec un ou deux nouveaux clubs par an depuis l’arrivée du dodgeball en 2014. Il y a 14 clubs en tout en France et on a 3 projets d’ouverture de club d’ici à la fin de cette année. Quand on était plus haut avant COVID, on était à une moyenne de 600 licenciés à l’année.

Le seul problème du dodgeball en France, c’est qu’il n’est pas reconnu (NDLR : par le Ministère des Sports) comme sport. Nous sommes en train de nous battre pour faire en sorte de faire reconnaître notre discipline comme un sport à part entière.



En quelle année le club du Beauvaisis Dodgeball Club a t-il été fondé ? 

Le club a été crée en 2017. C’est un club familial qui possède les valeurs de la Picardie. Notre logo dans le style NBA (ndlr : le championnat de basket américain) par exemple représente des betteraves.


Combien de licenciés comptez-vous cette année ? Et quel est le budget annuel du club ?

Cette année, nous avons 40 licenciés, 20 enfants et 20 adultes. Au niveau du club, on est montés jusqu’à 70 licenciés mais pareil le COVID a mis un coup un peu à tout le monde. La discipline est ouverte à partir de 6 ans. La grosse partie des licenciés qui sont venus cette année sont venus nous voir au Plan d’Eau à Sport en Fête, c’est une réussite, on a eu vraiment pas mal de monde.


Nous fonctionnons avec des partenaires privés qui nous sponsorisent comme Isagri par exemple. Le budget annuel du club est de 3500€.


De quelles installations disposez-vous à l’heure actuelle ?

Nous sommes installés au Gymnase de la Commune de Bresles. Aujourd’hui, on est freinés par le fait qu’il nous manque des créneaux. Le gros souci qu’on a au niveau du club c’est qu’on a qu’un seul créneau par semaine pour les jeunes (1 heure par semaine) et pour les adultes (1h30 par semaine). Pour la progression c’est compliqué quand par exemple il y a des clubs qui ont 3 entraînements par semaine.

On se bat pour trouver un gymnase à Beauvais, nous avons fait une réunion avant l’été avec l’Agglomération du Beauvaisis, on va avoir besoin d’évoluer.


Quelles sont les compétitions auxquelles le club participe durant l’année ?

 La Fédération a construit des Ligues Régionales Régulières appelées L2R. Ensuite nous avons un Challenge National qu’on peut comparer à un championnat de France.

 Pour les compétitions, nous avons soit le gymnase de Bailleul sur Thérain, soit le gymnase d’Allonne à disposition. Le gymnase de Bresles n’est pas assez grand pour accueillir des compétitions.

En ce qui nous concerne, nous allons organiser une journée de Ligue le 9 janvier et aussi une partie du Challenge National qui se tiendra à Allonne au mois de juin.


Pour finir, quels sont les objectifs du club à court terme ? Et à plus long terme ?

A court terme, on souhaite bénéficier de créneaux complémentaires pour pouvoir progresser. On a un plafond de verre où on ne joue pas assez ensemble pour pouvoir mieux progresser et avec le COVID, on a perdu pas mal de monde. A long terme, on va vouloir plus fidéliser les gens pour progresser d’année en année et se frotter aux meilleurs.