Malgré l'élimination, des satisfactions pour le duo Laronce/Sahnoun

 Football  Association Sportive Beauvais Oise   | Publié le par Alex
Crédit photo : ASBO

Pour les débuts du duo Hervé Laronce/Abdelkader Sahnoun à la tête de l'ASBO, les joueurs beauvaisiens se sont inclinés 3 buts à 0 pour le compte du 7ème tour de la Coupe de France face à l'USL Dunkerque. Les co-entraîneurs de l'équipe fanion y voient tout de même des motifs de satisfactions et une bonne manière de prépare le prochain match de championnat samedi contre Vannes.

C'est un match qui bascule en 5 minutes contre vous. C'est un peu cela la vision que vous gardez du match ?

Abdelakder Sahnoun : Ça s'est joué sur des petits détails qui ont fait que. En première mi-temps, on était bien en place. Après, en deuxième mi-temps, on a vu quelques joueurs qui ont eu une baisse d'intensité dans leur jeu. C'est un enchainement de petites erreurs qui font que derrière il y a pénalty. Et voilà ensuite, ça a lâché un peu physiquement sur la fin. On a quand même eu des satisfactions.


Hervé Laronce : Jusqu'à l'incident du but, on retient la première heure de jeu. Sur la première mi-temps, on n'a pas eu d'occasions contre nous. J'étais assez satisfait de ce qu'on a pu mettre en place et voir sur l'aspect bloc-équipe défensif. Par contre, j'ai trouvé mes joueurs timides dans la ressortie du ballon. On a eu tendance à ne pas accepter d'aller jouer alors qu'on a les capacités et les qualités pour le faire. On a redonné à mon avis un peu trop rapidement le ballon à l'adversaire sur la première mi-temps. Ou je pense que techniquement on était en capacité de proposer un meilleur contenu. L'heure de jeu m'a quand même pleinement satisfaite au niveau du bloc-équipe que l'on souhaite travailler pour la prochaine rencontre.



Pénalty, pas pénalty, je ne discute pas, je ne peux pas revenir dessus. C'est vrai que c'est une accumulation de petites fautes. On a pris l'habitude sur les derniers matchs de se mettre en danger tout seul. Il va falloir que les garçons prennent conscience que dans certaines zones du terrain, on ne fait que les choses qu'on sait faire et on ne met pas l'équipe en difficulté sur un choix personnel qui peut amener l'équipe à prendre un but comme cela s'est passé. Sans parler de l'attitude impardonnable de notre joueur qui se fait expulser pour des propos et des gestes vis à vis de l'arbitre. Ce n'est pas acceptable quand on traverse une période délicate au niveau de l'effectif. On a besoin de tout le monde.


Ça a donné de la confiance justement de tenir Dunkerque pendant une heure ?

H. L. : Oui et puis je pense que l'organisation a dû les rassurer aussi. Quand on est capables de tenir 60 minutes contre une bonne équipe d'un niveau supérieur, on doit être capables de reproduire ça face à d'autres équipes, qui auront certainement un potentiel offensif beaucoup moins important. On a vu des choses qu'on avait choisies de travailler volontairement ensemble sur la semaine. Il y a de vrais motifs de satisfactions collectifs et individuels.


K.S. : Les joueurs sont satisfaits, on est satisfaits de la première heure de jeu. On va s'appuyer sur cette première heure de jeu. On a vu à la fin du match dans les vestiaires que les joueurs n'étaient pas touchés. On a passé une bonne semaine, c'était un match pour préparer le match suivant. Ce n'était qu'un plus. Derrière, on avait bien dans la tête que Vannes était le match le plus important.