On a parlé foot et Beauvais avec Sébastien Piocelle

 Football  Association Sportive Beauvais Oise   | Publié le par Bellovaque
Crédit photo : Sébastien Piocelle

Originaire de l'Oise, passé par la formation à l'AS Beauvais Oise, Sébastien Piocelle a évoqué avec nous son après-carrière dans le monde du football et son envie de revoir Beauvais renouer avec son illustre passé. 

A la fin de votre carrière professionnelle, vous êtes resté dans le foot. Vous vouliez rester dans ce milieu ?

Oui, c'est la passion. J'ai fait six mois de vélo avant de démarrer le football à Cauffry. A partir de 5 ans et demi, j'adorais le football. J'étais dans une famille de sportif. Ça a toujours été ma passion. Après en avoir fait mon métier, ça a été un réel plus. Même à 45 ans, dès que je peux voir un match ou aller autour des terrains en voir un, je ne me fais pas prier. Peu importe la division, même si j'aime le beau jeu. C'est surtout l'ambiance que j'aime au bord des terrains, même si c'est un peu plus dur au niveau des comportements désormais. C'est le milieu que je maîtrise le plus, où j'ai le plus de réseau aussi. En fin de carrière, j'ai tergiversé un peu parce que j'aurai dû être dirigeant du Nîmes Olympique. Ça ne s'est pas goupillé comme je le souhaitais et du coup, derrière, j'ai cherché un peu ce que je souhaitais faire. Même si de base, j'ai toujours voulu être dirigeant. J'ai passé ma licence UEFA. Depuis, avec RMC et la Champion's Cup, cela me prend pas mal de temps. Ça me permet aussi de trouver un équilibre dans ma vie de tous les jours. 

Vous avez endossé différents rôles, vous n'avez jamais eu l'envie de présider un club ? 

Réintégrer un club, à un moment donné oui. Lorsque je parle de dirigeant, cela englobe beaucoup de choses. Manager sportif, Directeur sportif, Président. Dès l'instant, où je peux être moi droit dans mes baskets, sur un terrain que je connais. Ce qui me porte, où je peux exceller, cela reste le terrain. Après, les opportunités ne sont pas toujours là au rendez-vous. Je suis satisfait de ce que je fais aujourd'hui. Comme je l'ai toujours dit, 45 ans ce n'est pas vieux. Si il y a une possibilité à un moment donné de réintégrer un club avec une équipe dirigeante, pourquoi pas. C'est quelque chose qui peut m'intéresser. Tout dépend des projets. Je ne suis pas en recherche mais si il y a une opportunité pourquoi pas ? 


Beauvais pourrait-être une opportunité ? (ndlr : L'interview a été réalisée avant l'annonce de la démission des présidents)

C'est toujours un club que j'ai suivi. Mes parents n'habitent pas très loin. Même si je n'y ai joué que chez les jeunes, c'est un club qui m'a marqué. J'ai des souvenirs de Beauvais, on pouvait jouer en lever de rideau en poussin, lorsqu'il y avait les épopées en Coupe de France. Aller voir l'équipe de Bruno Metsu en D2, une équipe très difficile à prendre à Pierre Brisson. J'ai vécu des ambiances magnifiques à Beauvais. Bien sûr, ce n'est pas le stade Vélodrome, mais il y a vraiment une histoire. Aujourd'hui, que le club soit en National 2, il a déjà été plus bas, je ne vais pas dire que ça me fait mal. On aimerait tous, que ce soit les supporters beauvaisiens où les gens issus de Beauvais, parce que pour moi cela reste la place forte du département, que le club retrouve son illustre passé. 

Je sais combien c'est dur. Je connais beaucoup de dirigeants dans les clubs, des clubs avec une dimension similaire à celle de Beauvais. Je pense à Cannes qui a mis des années à remonter en National 2. Martigues, qui a mis aussi beaucoup de temps à retrouver le National 1 avec un budget imposant. S'il suffisait de dépenser de l'argent pour être sur que cela réussisse, tout le monde irait dans ce business là. J'aimerai à un moment donné que le club remonte et avec aussi des ambitions au niveau des jeunes. De mon époque, c'était un club référent au niveau de la préformation et formation.